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Timbre cristallin, mélodies épurées, mots qui touchent au cœur. Louise Thiolon semble être descendue sur terre pour nous émouvoir et nous enflammer. C’est peut-être parce que la musique, elle est un peu née dedans…

 

« Toute petite, je voulais être trapéziste de cirque. Puis je n'avais plus aucune idée. Mais j’ai toujours su que la musique ferait partie de ma vie.» Enfant, la jeune niortaise ne cesse de fredonner. Sa mère dit qu’elle a toujours eu plein de chansons dans la tête. Une maman qui sait bien de quoi elle parle puisqu’elle joue du piano et de la guitare et qu’avec son mari et leurs quatre enfants ils ont mis les moments de partage musicaux au cœur de leur famille. Aux rendez-vous familiaux, tout ce joyeux petit monde chante pendant des heures. Louise entre au conservatoire de piano dès ses 6 ans. Ce sera le seul instrument qu’elle « apprendra ». Les autres (guitare, percussions, charango…) elle les découvrira en autodidacte.

 

La musique fait tellement partie de sa vie qu’elle va trouver une profession qui n’y est pas étrangère. Entre l'apprentissage du chant à Montpellier, et du jazz à Paris, elle débute le métier d’orthophoniste. « Je me suis rendu compte du lien avec la musique bien plus tard. La communication, l’écoute, le langage… dans ce métier, tout est intimement lié à la musique. » Une musique qui est aussi dans les mots, pour celle qui a toujours adoré la poésie. Brel, Brassens mais aussi Jean Giono ou Robert Merle. Louise écrit ses premiers poèmes vers 12 - 13 ans. « J'aime la poésie qui rime, celle qui a le même nombre de pieds, c’est un rythme, une musique qu'on ressent à l'intérieur. »

 

Musicienne amatrice d'abord, sa première rencontre professionnelle date de 2010 à Paris. Bar Zalel, auteur compositeur israélien lui propose d'intégrer son groupe Cars On Rooftops. Louise va alors passer cinq ans avec ce groupe folk où elle assurera chœurs, claviers, percussions, et découvrira la scène et le studio. Plus tard, la demoiselle décide de quitter le groupe pour d’autres projets et son solo commence à poindre le nez. Riche de ses expériences, elle entre en studio avec Bar Zalel à la réalisation, pour chanter enfin ses propres chansons : « La scène, quand tu commences à en faire régulièrement, tu finis par trouver ça plus simple, tu rencontres plein de gens et ça te donne envie d’interpréter tes propres chansons. Ça m'a donné envie de m’exprimer vraiment pour moi. »

 

 

 

Son premier EP, éponyme, sort début 2017. Cinq titres nourris de toutes ses influences, de Camille à Keren Ann en passant par Lhasa et Raphaèle Lannadère. A la fois très “chanson française” et très originale, Louise chronique la vie et les sentiments avec douceur. « J’adore faire naître des émotions par mes paroles et mes musiques. La douceur, je ne l’ai pas vraiment choisie, c’est ma voix qui est comme ça. »

Ses textes de poésie grise, qui tranchent avec sa musique entrainante, à la simplicité acoustique, ont un pouvoir thérapeutique qui plaît immédiatement. Les radios s’emparent du disque, Louise est sélectionnée pour le prix SARAVAH, les chroniques et les concerts s'enchaînent, et, via sa rencontre avec son public, la virtuose en elle émerge :

« Ça m’a fait entrer dans un monde dans lequel je me sens vraiment comme une artiste. Enfin. »

 

Deux ans ont passé, Louise joue aujourd'hui en tant que side-woman avec This is the Kit et La Grande Sophie. N’obéir qu’à la Terre, son premier album sort le 24 mai 2019.

 

Composé de huit titres dont certains sont déjà joués sur scène (Les Couleurs du ciel, Folle à lier) et d'autres (La Mouche) tout à fait nouveaux, le disque est un condensé des multiples influences de Louise Thiolon.

Résolument plus pop que le EP, avec la présence de pianos, claviers et basses électriques, l'album revendique néanmoins une variété de styles assumée : chanson évidemment, jazz à travers les solos de Lisa Cat-Berro, et une touche de musique dite "du monde" avec le charango rythmé, présent sur Souris-moi et Pour que tout s'enlace. Les chansons évoquent les thèmes de la recherche, du flou sentimental, du manque. Passant de la tristesse à la gaité, Seulement et Souris-moi sont deux vraies chansons d'amour. On retrouve dans cet album des arrangements de cordes et de cuivres qui donnent leur étoffe orchestrale aux morceaux. Au total, onze musiciens ont participé à l'enregistrement, qui a eu lieu au studio Le Pressoir, à Bourré, sous les commandes de Bar Zalel à la réalisation et au mix.

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